La Vie d'Atlendor

 

Atlendor est un elfe solaire. Son nom signifie plus ou moins disciple ou ami du soleil. (On peut le traduire par Anarendil dans la langue de Tolkien, langue des Hauts elfes). Déçut dans sa jeunesse par l’amour à la suite de refus de personnes qu’il aimait, il décide de s’engager dans les armées des cités d’or afin de couper les liens avec ces personnes, et afin d’exprimer sa haine et son désespoir. Ayant les qualités requises (à part un manque du sens de l’orientation), il décide bientôt de se joindre aux coureurs des sables, ces éclaireurs rapides et discrets qui n’ont pas froid aux yeux. Il commence alors à se rendre compte de ce qu’est la guerre, et il voit les actions dévastatrice de l’humanité, sans cesse plus menaçante et plus agitée à la surface du globe. La haine qu’il a accumulée lors de ses déceptions amoureuses se dirige bientôt vers les humains qui n’ont de cesse d’attaquer les îles elfiques et d’envoyer au travers des mers des expéditions de plus en plus nombreuses et de plus en plus puissantes.

Etant bientôt reconnu par un nombre important de soldats non pas comme un combattant exceptionnel, mais comme un homme habile, rusé et prévoyant, il en arrive rapidement à devenir Capitaine (d’où le titre de Tilsimir placé parfois devant son nom). Il s’attache tout particulièrement à une partie des importantes armées d’Anar Sarne (Textuellement la forteresse du soleil, une des forteresses les plus importante dans le désert de l’Arthiel) à une époque, et il défendra cette forteresse contre plusieurs incursions de l’empire de l’Ouest.

Créant ses propres troupes, il s’entour par sympathie d’une force d’armée de plus en plus puissante. Sa haine des hommes le pousse à des actions armées de plus en plus nombreuses et audacieuses, ce qui fait grandir sa renommée au sein des militaires elfiques de chacun des cinq peuples. Il s’attire notamment la sympathie du Fils de la Lune, un elfe noir de haute taille qui combat également les humains. Il forme alors les très célèbres Anar Roquen, les chevaliers du soleil et dérivés des coureurs des sables. Ce sont de puissants archers de cavalerie, rapides et mortels, qui conviennent parfaitement aux tactiques de combat d’Atlendor : embuscades, attaques éclaires massives, attaque en nombre d’une petite force armée. Atlendor préfère ainsi les guerres que les hommes nomment « lâches », c'est-à-dire les combats embusqués, les batailles sures, les engagements où il est certain de remporter une victoire facile avec peu de perte. Ses techniques fonctionnant généralement pour le mieux, beaucoup des soldats qui lui accordaient sa confiance revenaient des expéditions qu’il dirigeait.

Inversement, les Cavaliers de Soleil étaient absolument intouchables. Ils étaient aussi glissants que des anguilles, aussi vifs que des faucons, et aussi mortels que des serpents à sonnette. Si jamais eux-mêmes se trouvaient en désavantage ou bien pris dans une embuscade, qui mieux que des cavaliers légers pouvaient décrocher rapidement du combat et s’évanouir dans la nature ? Qui mieux que des archers pouvaient riposter si d’autres archers les agressaient depuis des hauteurs inaccessibles ? Aucun général humain n’a jamais pu se vanter de coincer sérieusement un jour cette armée fantôme. Ils allaient d’une bataille à une autre, aussi rapide que Vent lui-même. Toujours au bon moment au bon endroit, leur mobilité semblait illimitée. Parfois on croyait les avoir enfin acculés, mais lorsque l’on frappait, il n’y avait déjà plus que du vide devant, et ils étaient derrières, prenant les troupes à revers, semant le désordre et la panique dans les rangs adverses.

Ces cavaliers formaient la plus grosse partie des soldats de l’ost d’Atlendor. Cet ost, à son apogée, portait chez les elfes le nom de Légions du Soleil. Cependant, d’autres soldats mieux équipés pour les batailles rangées et les batailles de choque l’accompagnaient aussi souvent, afin notamment de lui assurer une base solide lors de ses expéditions sur le Vieux continent, loin de toute civilisation elfique. Il y avait par exemple les I man ava ruma, textuellement Ceux-qui-ne-bougent-pas. C’était des soldats lourds complets, qui portaient des cottes de mailles solaires, des épées, des piques et des arcs courts. Atlendor les appréciait aussi énormément, car ils étaient également très polyvalents, ce qui d’après lui devait être un atout militaire majeur. Beaucoup les considéraient comme une garde personnelle entièrement dévouée à Atlendor.

Atlendor a bien entendu vécu les guerres fratricides. Il était encore très jeune à l’époque, mais il était déjà soldat, et il commençait alors tout juste à être connu. Il était alors entouré de quelques coureurs des sables. Il joua un rôle militaire réduit lors de ces guerres, mais un grand rôle diplomatique, car il avait tissé des liens d’amitié avec certains hauts elfes, ce qui lui permit de prendre facilement contacte avec eux, malgré l’inimitié profonde et réciproque qui régnait de chaque côté.

Haut de page

C’est au cours des campagnes de grande envergure sur le Vieux continent que sa vie change. Celles-ci furent organisées par la résistance de l’Alliance Elfique. Au lendemain d’une embuscade qui tourne au massacre humain (là commence l’histoire du Conseil des Dragons), Atlendor apprend, en compagnie de son frère et de sa sœur d’arme, qu’une offensive de grande envergure se prépare contre l’Arthiel, l’île principale des elfes, siège de l’alliance elfique et du conseil des elfes. Cette attaque n’aurait jamais eu de précédant dans l’histoire du monde. Une armée jamais vue à la surface de la Terre serait en formation. Atlendor et ses deux compagnons décident de quitter momentanément la guerre et de retrouver les Dragons, depuis longtemps disparus (Atlendor les a à peine connu), ces perfections de la création sont les êtres les plus intelligents et les plus juste qui furent créés par les cinq (Soleil, Feu, Vent, Eau, et Nature), afin qu’ils aident les elfes à repousser les innombrables humains belliqueux. (J’ai écrit une page sur les Dragons, elle se trouve aussi dans la section annexe).

 Haut de page

Là, j’ai encore beaucoup à réfléchir. Plein de péripéties, une grande enquête, le tout gêné par le début de la grande guerre finale guerres (notamment la prise d’assaut des mines Naines par les humains dans le désert de l’actuel Arabie). Finalement, tout ça pour s’apercevoir que les Dragons on définitivement quittés ce monde. Ils se sont réfugiés dans le monde du rêve (comment ?), car il était inaccessible aux hommes, parce qu’il a été créé inconsciemment par les hommes. Ce monde est le négatif de toute leur détestable façon de penser. Atlendor les y rejoins, et les Dragons lui expliquent que la population elfique ne peut pas continuer à tenir tête aux humains (de plus en plus belliqueux) jusqu’à la fin des temps, et qu’ils ne peuvent lutter indéfiniment à cause de la haine qui se propage en eux, leur donnant peu à peu un caractère semblable à celui de ceux qu’ils combattent. Sinon, il faudrait tuer les humains jusqu’au dernier, et les elfes ne peuvent exterminer des frères de la création sans devenir pire que les hommes (le génocide n’étant pas très moral…).Cependant, s’ils ne combattent pas les humains, ceux-ci détruiront la Terre et ses occupants. La seule solution est donc de fuir dans le monde du rêve. Atlendor retourne alors dans le monde du réel (ainsi fut-il nommé égocentriquement, car le monde du rêve, du chaos, et tous les autres sont bien réels). Il propose à tous ceux qui peuvent comprendre cette nécessité (c'est-à-dire la partie « pensante » de ceux qui peuplaient alors la Terre) de partir dans le monde du rêve. Je ne sais pas encore trop comment ça va se faire, ni comment on y accède. A revoir…

Il est à noter également qu’Atlendor fait dans le monde du rêve la rencontre du très jeune (800-900 ans) Dragon Daran Ark, qui deviendra rapidement un ami assez fidèle.

Au final, se sont toutes les créatures dites « magiques » dans l’héroïc fantasy qui quitte notre monde, et l’humain se retrouve tout seul sur terre pour mener ses petites guerres ridicules. Il va donc s’entre-tuer, et petit à petit tomber dans la décadence (de plus, il est légèrement surpris de ne « voir plus personne sur Terre »). L’homme va s’autodétruire, manquant d’entraîner la Terre dans sa folie d’extermination, la plongeant dans le chaos. Mais l’homme ne va pas disparaître, et il va « repartir » de plus belle pour donner le monde que l’on connaît désormais. Il va tout « réapprendre » en gros. Même la haine et la destruction : la preuve en est notre monde actuel. Voilà. Quand à Atlendor, il déteste tellement les humains qu’il reste dans notre monde pour continuer le combat (avec les quelques elfes dans son cas), afin de précipiter leur chute et d’éviter que la Terre ne subisse trop de dégâts par leur faute. (Cependant, il est probable qu’il finisse par renoncer et oublier sa haine en trouvant l’amour, et qu’il revienne vivre dans le monde du rêve). Et que l’homme prenne un peu conscience de sa co***rie !…

  Haut de page

La jument d’Atlendor s’appelle Ombre du Soleil. Son nom elfique (haut elfique) est : Anaro Huine (Huine est déduit du mot « ombre de la mort » => ñuruhuine ; et le mot « mort » => ñuru). On peut contracter en Anarhuine.

Cette jument est vive, petite et maniable, mais elle possède un sale caractère, et Atlendor a parfois du mal à la faire obéir à ses ordres. Cependant, elle est relativement intelligente. Elle a aussi une fâcheuse tendance à trop se pencher dans les virages au galop. C’est dangereux dans le désordre d’un combat, car elle risque de tomber, entraînant avec elle son cavalier.

Haut de page

Retour au sommaire du monde de l'histoire- Retour au sommaire du monde d'Atlendor

Retour au sommaire