Un peu de grammaire

 

Un peu de grammaire simple sur les verbes…

 Marque des temps

 Il existe quatre temps en quenya :

-          présent

-          parfait

-          passé

-          futur 

Le verbe portera la marque du temps auquel il est conjugué par l’ajout des suffixes suivants :

-          « -ie » pour le parfait

-          « -e » pour le passé

-          « -uva » pour le futur 

Le présent ne porte pas de marque. 

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Marque du nombre 

La marque du nombre est très simple : on ajoute au verbe le suffixe « -r ». ( !) Celui-ci se place après la marque de temps ! De plus, il y a parfois des exceptions. 

Marques de conjugaison et pronoms personnels sujets 

1°) Conjugaison 

La conjugaison quenya, comme en français, se fait par l’ajout d’un suffixe au verbe que l’on veut conjuguer ( ! le suffixe se place après la marque de temps). En fait, on suffixe le pronoms sujet (en forme conjointe) qui « remplace » ou implicite la marque de conjugaison. (Voir « l’annexe des pronoms sujets », « formes conjointes ») 

) Pronoms personnels sujets  

Le pronom en forme conjointe sous entend la conjugaison quenya. Il suffit donc de faire apparaître le pronom sujet pour conjuguer un verbe. ( !) Le pronom sujet en forme conjointe se suffixe après la marque de temps.  

Le pronom en forme pleine, lui, se détache du verbe. Il ne sert qu’à mettre en relief le sujet (ex : moi, je…). Dans ce cas là, on ne rajoute bien sûr pas la marque du pronom en forme conjointe à la fin du verbe.                

Le pronom « vous » s’emploi aussi en Quenya comme singulier de politesse (comme en français)               

Pour le pronom « nous », une explication s’impose, car on constate qu’il existe un « nous » inclusif et un « nous » exclusif :

Le « nous » inclusif peut se représenter mathématiquement par je+tu+tu…+tu+il+il+…+il. Il inclus avec le « parleur » le ou les récepteurs, et éventuellement une ou des autres personnes ne faisant pas parti des récepteurs.

                Le « nous » exclusif peut se représenter mathématiquement par je+il+il…+il ; on exclu donc  « tu », le ou les récepteurs.

                En bref, l’inclusif inclus le ou les interlocuteurs, alors que l’exclusif exclus tout interlocuteur.

 (Cf. « l’annexe des pronoms sujets »)

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Un peu de prononciation… 

                Il n’est malheureusement pas prévu que ce dictionnaire contienne la phonétique de chaque mot quenya, et il faut donc pour cela se référer au Dictionnaire des Langues Elfiques d’Edouard Kloczko. Cependant, des règles générales peuvent éventuellement être données pour les lettres qui ne se prononcent pas comme en français :                

-          Les « e » se prononcent [e], comme dans le mot français être

-          Les « e » long (visibles seulement en écriture elfique, ou selon les accents dans le Dictionnaire des Langues Elfiques) se prononcent [e], comme dans le mot français épée

-          Les « o » se prononcent dans le mot français album, sauf s’ils sont long, auquel cas il se prononce [o], comme dans le mot français faute

-          Les u se prononcent [u], comme dans le mot français fou. L’allongement du son ne change pas sa prononciation. 

Il existe des diphtongues en Quenya, comme en Allemand : « iu », « eu », « au », « ui », « oi », « ai ». 

Le « th » : Il existe plusieurs façons de le prononcer, suivant le mot : [q] (Anglais « the ») ; th (on asspire le « h »).  

                Le  « ch » : on peut également le prononcer de différente façons, suivant le mot : [x] (Allemand « Buch »), ou ch (on asspire aussi le « h »). 

Il existe une foule d’autres prononciations spécifiques, mais moins importantes à mes yeux, et trop fastidieuses à expliquer. L’essentiel a été ici présenté.

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