Les Tengwar et les Omatechtar

   

Il est bien entendu possible d’écrire le Quenya avec nos caractères européens, comme je l’ais fait pour mon dictionnaire, mais c’est tellement mieux de rédiger avec l’écriture elfiques !

Attention. L’écriture elfique est relativement différente de la notre. Il existe plus de caractères que dans notre l’écriture, et auxquels viennent s’ajouter les voyelles (ou omatechtar) : a, e, i, o, u, y. Mais la position de ces voyelles est spéciale. Dans le Haut Elfique, on écrit l’omatechta sur la tengwa qui précède. Si l’omatechta n’est pas précédée d’une tengwa, ou si celle-ci est déjà occupée par une autre voyelle, il existe des porteuses : une pour les voyelles courtes, et une pour les voyelles longues. (Cf. * pour la porteuse spéciale). Quand on écrit une voyelle longue sur la tengwa précédente, on signifie qu’elle est longue en l’écrivant doublée grâce au signe ~ placé en général sous la tengwa.

Il ne faut surtout pas tenter d’écrire de l’elfique en traduisant lettre par lettre le texte. C’est un peu un état d’esprit. Il faut penser avec l’alphabet elfique. Les tengwar traduisent des sons, pas des lettres. Les lettres indiquées ne sont là que pour aider à comprendre le son.

Les deux tengwar marquées d’un « + » signifie qu’elles sont utilisés pour écrire le deuxième élément des diphtongues. (« u » et « i » en Quenya)

Je me suis ici contenté de recopier le Dictionnaire des Langues Elfiques, car il n’y à aucune modification à y faire, si ce n’est que j’ai rajouté explicitement un tableau des voyelles, mais j’ai choisit de ne faire apparaître que le tableau des elfes en exile, car il est plus simple d’usage, avec moins de lettres (25 caractères au lieu de 43 pour la liste totale…). Il est suffisant pour tout écrire, et c’est celui que j’utilise personnellement.  Ce qui apparaît ci-dessous dans les deux premiers tableaux sont juste les consonnes de la langue (Tengwar). Le dernier tableau, inexistant dans le Dictionnaire des Langues Elfiques, expose les voyelles (Omatechtar).

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Si les tengwar apparaissent sous forme de tableau, c’est parce qu’elles correspondent à un classement précis qui n’apparaît pas (jugé inutile, et difficile à comprendre).

Les principales :

* Cette tengwa est d’après E. Kloczko une invention des Exilés pour porter l’omatechta « y ». Elle est très probablement utilisée par ceux-ci comme une porteuse. Il suffirait d’ajouter un ~ sous cette tengwa pour former une voyelle longue.

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Les additionnels :

 

Les voyelles :

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Rappel :   - porteuse courte et longue :    

-     porteuse des Exilés :             

Dernier petit avertissement pour les amoureux d’Internet : la plupart des polices elfiques que l’on trouve, bien que certaines soit assez fidèles, ne peuvent suivre efficacement l’écriture elfique, à cause de sa complexité. Par exemple, si vous tapez les deux lettres « n » puis « d », la police vous affichera la tengwa correspondant à « n », puis celle associé à « d » . Malheureusement, une tengwa correspond déjà à l’écriture « nd », car vous remarquerez qu’aucun mot elfique ne comporte de « d » non précédé d’un « n ». L’habileté du professeur Tolkien à créer des langues l’a poussé à recréer un alphabet. Il est donc très dur, voire impossible de l’associer à nos ordinateurs et à notre alphabet, car ce n’est pas un code, mais un alphabet différent...  subtilité de notre maître en philologie.

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